Fiche métiers et concours - Concours Corps de soutien technique et administratif
de la gendarmerie nationale - infirmerie

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- La fiche métier

- Les épreuves du concours

- Les annales

                 La documentation pour réussir ce concours   

 

La fiche métier :

Les infirmiers servant en gendarmerie dépendent de la Direction Centrale du Service de Santé des Armées (DCSSA). Ils sont issus soit :

  • du recrutement direct organisé par la gendarmerie,
  • de la mise à l'emploi de personnels déjà diplômés et affectés à la DCSSA.

S'agissant du recrutement direct organisé par la gendarmerie, le candidat doit réussir les épreuves de sélection. II s'engage alors en qualité de sous-officier des Corps de Soutien Technique et Administratif de la Gendarmerie Nationale (CSTAGN) pour suivre le cursus de formation le conduisant au diplôme d'Etat d'infirmier (DEI).

Une fois diplômé, ce jeune infirmier change de statut. Jusqu'alors CSTAGN, il intègre systématiquement le corps des Militaires Infirmiers et Techniciens des Hôpitaux des Armées (MITHA). Il dépend alors de la DCSSA, tout en servant au sein d'un des 78 centres médicaux de la gendarmerie, en métropole, en outre-mer, en opérations extérieures ou encore en groupement opérationnel de maintien de l'ordre.

Personnels concernés

Sous-officiers

Missions

Les tâches quotidiennes de l'infirmier dans un centre médical gendarmerie sont :

  • des soinsinfirmiers (médecine de soins),
  • des examens de biométrie (médecine d'expertise),
  • des vaccinations (immunisations dans les armées),
  • de la gestion médico-administrative (dossiers médicaux),
  • de la gestion de la pharmacie.

Il exerce également des missions à caractère opérationnel :

  • en France : lors des opérations de maintien de l'ordre ou de police judiciaire comportant des risques particuliers, un soutien santé est organisé sous forme d'équipes médicales opérationnelles. Ces équipes créées dans chaque centre médical sont composées d'un médecin, d'un infirmier et d'un conducteur. Elles sont à la disposition du commandement des forces engagées.
  • à l'étranger (opérations extérieures) : par exemple République de Côte d'Ivoire, Afghanistan, Ex-Yougoslavie, Kosovo, Tchad, Sénégal.

Formation

· SIGNATURE DU CONTRAT D'ENGAGEMENT CSTAGN :

Le candidat retenu intègre en janvier l'école de gendarmerie de Rochefort (17). Le contrat d'engagement, d'une durée de 8 ans, est signé le jour de l'arrivée en école.

· FORMATION :

La formation (qui est rémunérée) comporte deux phases :

- Formation militaire au sein de la gendarmerie :

Durant 8 mois, l'élève suit une formation militaire qui est entrecoupée de stages dans des centres médicaux de la gendarmerie.

- Formation à l'Ecole du Personnel Paramédical des Armées (EPPA) :

La scolarité à l'EPPA de Toulon (83) débute au mois de septembre.

D'une durée de 39 mois, elle comprend des cours théoriques et des stages en unités ou en hôpitaux (civils et/ou militaires). Le programme dispensé est strictement semblable à celui d'un institut de formation en soins infirmiers (IFSI) civil.

Ces études sont sanctionnées par le diplôme d'Etat d'infirmier.

· SUBSTITUTION DU CONTRAT D'ENGAGEMENT CSTAGN PAR CELUI DE MITHA :

A l'issue de la formation et de l'obtention du diplôme d'Etat d'infirmier à l'EPPA (soit normalement au bout de 4 ans de service), le militaire CSTAGN « infirmier » signe un contrat d'engagement de 8 ans pour servir en qualité de MITHA. Ce nouveau contrat se substitue à celui signé à l'école de gendarmerie de Rochefort. L'infirmier dépend alors de la Direction Centrale du Service de Santé des Armées (DCSSA) tout en servant pour emploi en gendarmerie pendant la durée de ce lien.

· FORMATION CONTINUE :

La formation continue est une obligation pour le maintien des compétences techniques.

Déroulement de carrière

· AFFECTATION :

A l'issue de la formation à l'EPPA à Toulon, l'infirmier choisit un poste dans un centre médical gendarmerie, en fonction de son rang de classement, parmi les places offertes.

Cet emploi peut être suivi d'une affectation en secteur hospitalier militaire en fonction des souhaits de l'intéressé et des besoins du service.

· STATUT :

Les militaires infirmiers et techniciens des hôpitaux des armées (MITHA) sont répartis actuellement en 16 corps (dont celui des infirmiers). Leur hiérarchie et leur rémunération sont calquées sur celles de leurs homologues de la fonction publique hospitalière.

Parmi ces corps, seule une partie du personnel infirmier est mise à disposition de la gendarmerie.

Déroulement de carrière :

- Trois grades existent (seuls les 2 premiers ont cours au sein de la gendarmerie) :

  • infirmier de classe normale,
  • infirmier de classe supérieure,
  • infirmier surveillant des services médicaux.

Les promotions à la classe supérieure ou au grade de surveillant s'effectuent au choix, parmi les personnels remplissant les conditions statutaires de promotion et en fonction des possibilités budgétaires.

La rémunération est fonction de l'échelon détenu dans le grade, le passage d'un échelon à un autre se faisant à l'ancienneté.

- Perfectionnement - spécialisation :

L'infirmier peut, sur sa demande et le cas échéant après avoir satisfait à un examen d'admission, être autorisé à suivre en milieu militaire ou civil l'une des formations suivantes :

  • diplôme d'Etat d'infirmier anesthésiste,
  • diplôme d'Etat d'infirmier de bloc opératoire,
  • stage de formation aux techniques de l'électrophysiologie médicale,
  • diplôme cadre de santé.

Après acquisition de sa nouvelle compétence, il peut faire l'objet d'une mutation selon les nécessités du service.

Solde nette mensuelle pour un célibataire, affecté hors région parisienne :

  • Elève sous-officier - sortant d'école : 1235,26 €
  • Maréchal des Logis - 5 ans de services : 1370,55 €
  • Maréchal des Logis chef - 9 ans de service : 1569,18 €
  • Adjudant - 15 ans de service : 1756,15 €
  • Adjudant-chef - 21 ans de service : 2169,10 €
  • Major - 26 ans de service : 2270,39 €

 

 

 

Les épreuves du concours :

Sélection

Outre les conditions communes à toutes les spécialités, vous devezdétenir le baccalauréat.

LES ÉPREUVES DE SÉLECTION :

Les épreuves de sélection se déroulent en trois phases :

· 1ère phase : dans un centre de sélection de la gendarmerie (un par région administrative) où vous subirez :
· une épreuve physique gendarmerie (épreuve éliminatoire) ;
NOTA : Un certificat médical (datant de moins de 10 jours pour les candidats civils et moins de 3 mois pour les militaires en service dans la gendarmerie, dans les armées ou services communs) mentionnant votre taille et votre aptitude à subir l'épreuve physique vous sera réclamé avant la passation de l'épreuve. Sans lui vous ne pourrez la passer.
(uniquement pour les candidats retenus à l'issue de la 1ère phase)

- Un questionnaire à choix multiples (QCM) de connaissances générales destiné à vérifier votre niveau en français et votre culture générale ;
- des tests psychotechniques ;
- une épreuve de mathématiques ;

- un entretien avec un officier de gendarmerie.

· 2ème phase (uniquement pour les candidats retenus à l'issue de la 1ère phase) : à MAISONS-ALFORT (94), où vous subirez des tests de connaissances générales et des tests psychotechniques.

· 3ème phase (uniquement pour les candidats retenus à l'issue de la 2ère phase) : à TOULON (83), où vous passerez un oral devant un jury.

 

Les annales :

Néant pour l'instant....

 

 

La documentation pour réussir ce concours :

Illustrations pertinentes du métier:La Gendarmerie Nationale recrute, postulez ici ! et http://www.concoursgendarme.fr

 

 
 
 
 

 

 

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